Pour soutenir l’art et les jeunes artistes le programme de résidence internationale d’artistes de Pernod Ricard est une commission artistique en partenariat avec l’EnsAD. Miyuka Schipfer est allée en Chine, Clément Clausse en Écosse et Louise Laborie aux États-Unis.
Ces trois jeunes artistes ont fait connaissance avec les équipes locales, passé du temps sur les sites de production, rencontré des clients et sont allés au contact des marques. Chacun a réalisé 20 illustrations qui figurent dans le rapport annuel 2023 du Groupe.
Miyuka Schipfer
Lieu de résidence : Chine
Miyuka est une artiste franco-japonaise installée à Paris. Son travail explore les habitudes culturelles et leur expression esthétique dans le monde d’aujourd’hui. Adepte du dessin sur le vif, elle capture la familiarité d’un visage ou l’intimité d’un lieu.
« Mon travail repose sur le live drawing, une technique de dessin sur le vif adaptée aux ambiances, aux portraits et aux lieux familiers. Le contraste entre la distillerie The Chuan, installée à Emeishan au pied des montagnes, et les sièges de Shenzhen et Shanghai, établis au cœur de deux grandes villes, a mis en exergue l’architecture singulière de chaque site. »
Clément Clausse
Lieu de résidence : Écosse
Clément est artiste et graveur. Sa pratique embrasse toutes les étapes de la conception de livres et de l’impression d’images, artisanales comme numériques. Il anime l’atelier gravure de l’école Prep’art, à Paris.
« Qu’il s’agisse d’un lieu, d’une atmosphère ou d’une personne, le dessin d’observation est toujours le point de départ de mon travail. En Écosse, je me suis surtout concentré sur les personnes que j’ai pu rencontrer, leurs gestes au travail, leur rapport aux outils et aux machines, ainsi que sur les espaces spécifiques à chaque distillerie. »
Louise Laborie
Lieu de résidence : États-Unis
Louise a étudié l’illustration à l’École des Arts Décoratifs de Paris avant de découvrir la bande dessinée lors d’un échange à New York. Son travail explore le réel et l’imaginaire à travers des images narratives, voire poétiques.
« Lors de ma résidence, je me suis rendue dans trois distilleries radicalement différentes. Chacune a trouvé un écho dans mon expression visuelle, qui s’inspire de l’esthétique des films hollywoodiens, des couvertures du New Yorker et des caricaturistes américains des années 1980. J’ai beaucoup dessiné sur place, fondue dans le décor, immergée dans le quotidien des équipes. C’était très gratifiant de mettre en lumière ces métiers qui restent souvent dans l’ombre. »