L'Institut Océanographique Paul Ricard au côté des décideurs mondiaux à l'occasion de la première conférence des Nations Unies sur l'Océan

L'Institut Océanographique Paul Ricard au côté des décideurs mondiaux à l'occasion de la première conférence des Nations Unies sur l'Océan

L'Institut Océanographique Paul Ricard était présent à la première conférence des Nations Unies sur l'Océan, en la personne de sa présidente Patricia Ricard. Ce rendez-vous historique qui s'est tenu du 5 au 9 juin réunissait pour la première fois les pays membres de l'ONU, des représentants des plus grandes organisations et institutions internationales et des représentants de la société civile issus de 200 pays autour d'une cause commune. « L'océan n'a jamais été aussi menacé » a déclaré dans son discours inaugural le nouveau Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres.

L'Institut Océanographique Paul Ricard a pris une part active à cet événement au travers de la présence de sa présidente, Patricia Ricard, membre de la délégation française à la Conférence et porte-parole de la plateforme Océan Climat. Françoise Gaill, administrateur à l'Institut, Directeur de Recherche émérite au CNRS et directrice du Comité scientifique de la plateforme Océan Climat, était également présente pour rappeler l'importance de développer la recherche et accroître la connaissance scientifique sur les interactions Climat Océan Biodiversité, qui vont largement impacter les services écosystémiques majeurs de l'Océan.

En marge de la conférence, Patricia Ricard a pris la parole lundi matin devant les membres de l'Explorer Club de New York sur le thème de « Ocean Philantropy », insistant notamment sur le rôle essentiel du mécénat scientifique d'entreprise au service de la connaissance et de la protection de l'Océan. Elle est également intervenue au côté d'autres personnalités de renom engagées pour la cause des Océans dans le cadre d'un side event organisé le 6 juin par le Maroc, récent hôte de la COP 22. « Nous devons accélérer la recherche sur les solutions fondées sur la nature, et restaurer les écosystèmes marins côtiers, véritables nurseries de l'océan dont tant d'humains dépendent » a déclaré Patricia Ricard. « L'Océan ne sera sauvé que grâce à une gouvernance et un engagement partagés ! ».

La présence de l'IOPR à la première Conférence des Nations Unies sur l'Océan s'inscrit dans la continuité de sa contribution à la COP 22 et à la COP 21, deux évènements internationaux qui avaient rappelé à la communauté internationale l'urgence que revêt la protection des Océans.

L'IOPR, qui a fêté en 2016 ses 50 ans, a lancé à cette occasion l'initiative Take OFF. Ce projet de mécénat scientifique se donne pour ambition de soutenir la jeune recherche scientifique en faveur de la préservation des Océans, au travers notamment d'un appel au mécénat scientifique océanographique et de la création d'une résidence scientifique internationale. Cette dernière a accueilli son premier résident, en la personne d'un jeune scientifique coréen, qui a achevé son projet en mars dernier sur l'Ile des Embiez dans les locaux scientifiques de l'Institut.

L'action et l'engagement constants de l'IOPR revêtent une importance particulière alors que l'UNESCO lance le projet de proposer aux partie prenantes une décennie internationale de l'océanologie au service du développement durable. Cette démarche vise à rassembler une grande diversité d'acteurs pour contribuer ensemble à la création d'un vaste plan d'actions orienté vers le thème « L'Océan dont nous avons besoin pour l'avenir que nous voulons ».

À propos de l'Institut Océanographique Paul Ricard

L'Institut océanographique Paul Ricard est installé sur l'île des Embiez (Var). Depuis 1966, c'est une véritable vigie sur la Méditerranée. Dès les années 1990, ses chercheurs ont expérimenté les conséquences de l'augmentation du gaz carbonique dans l'atmosphère sur le développement du phytoplancton marin. Aujourd'hui, au travers de plusieurs programmes soutenus par les secteurs public et privé, les recherches sont orientées vers la biodiversité marine et l'impact du changement climatique, la préservation d'espèces patrimoniales (exemple : l'hippocampe), la gestion et le suivi des ressources vivantes (exemple : l'oursin comestible), la restauration écologique (exemple : les récifs artificiels), l'étude des solutions fondées sur la nature (exemple : biofouling) et l'impact des molécules émergentes telles que les perturbateurs endocriniens sur des organismes marins. Ces recherches soulignent la forte implication de l'Institut océanographique Paul Ricard dans la problématique du changement climatique et s'inscrivent dans une démarche de protection des espèces et des habitats auxquels elles sont inféodées. L'institut demeure l'un des rares exemples de mécénat privé en matière de protection de l'océan et de recherche scientifique.
 

A propos de Pernod Ricard : RSE et charte environnement

Pernod Ricard est le n° 2 mondial des Vins et Spiritueux, avec un chiffre d'affaires consolidé de 8 682 millions d'euros en FY16. Né en 1975 du rapprochement de Ricard et Pernod, le Groupe s'est développé tant par croissance interne que par acquisitions Le Groupe compte environ 18 500 collaborateurs et s'appuie sur une organisation décentralisée, composée de 6 « Sociétés de Marques » et 85 « Sociétés de Marché » présentes sur chaque marché clé. Le Groupe est fortement impliqué dans une politique de développement durable et encourage à ce titre une consommation responsable. La stratégie et les ambitions de Pernod Ricard sont fondées sur 3 valeurs clés qui guident son développement : esprit entrepreneur, confiance mutuelle et fort sens éthique.

Pernod Ricard est coté sur Euronext (Mnémo : RI ; Code ISIN : FR0000120693) et fait partie de l'indice CAC 40.